Série B : Semaine 12

by:StatHuntress1 mois passé
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Série B : Semaine 12

Le tourbillon de la Série B Semaine 12

La Série B n’est pas seulement une course à la montée — c’est un match d’échecs psychologique déguisé en football. La semaine 12 l’a confirmé : buts tardifs, matches nuls qui sonnent comme des défaites, et un seul match étiré près de deux heures en temps additionnel. En tant qu’analyste de données passionné par l’analyse footballistique, je dois dire : cette semaine a tout sauf été calme.

La structure de la league reste serrée : 20 équipes se battent pour les places automatiques et les barrages. Avec seulement cinq points séparant le premier du septième, chaque rencontre ressemble à un match décisif.

Les confrontations qui ont bouleversé le classement

Commençons par le drame : Vila Nova contre Curitiba, le 18 juillet. Un nul sans but ? Rien d’extraordinaire — mais quand on court après la promotion face à un adversaire comme Curitiba (triplé dans leurs cinq derniers matches), le silence dans les tribunes vaut plus que des buts.

Ensuite vient Vila Nova contre Avaí — non, erreur ! Le vrai choc fut Ferroviária contre Amazonas FC, où Ferroviária s’impose 2-1 après avoir résisté à une pression initiale : exemple parfait que la résilience mentale bat souvent l’efficacité technique.

Mais rien ne dépasse Goiás contre Coritiba (le 24 juillet). Une seconde mi-temps chaotique voit Goiás marquer deux fois en dix minutes avant d’aller au prolongement. Victoire finale au penalty à la 98e minute.

Les données racontent l’histoire réelle

Passons aux chiffres :

  • Possession moyenne des équipes à domicile : 53 % (légèrement au-dessus de la moyenne).
  • Tirs cadrés par équipe : 4,7 — en hausse par rapport aux 3,9 de la saison dernière.
  • Écart en xG entre vainqueurs et perdants ? En moyenne +0,65 pour les gagnants.

Donc oui — plus de tirs = plus d’occasions… mais aussi plus d’échecs.

Prenez Criciúma contre Avaí : trois frappes sur le poteau chacun avant que Criciúma ne réussisse une percée via une passe maladroite derrière la défense, menant à un but à la 87e minute.

Ce n’est pas juste du hasard ; c’est l’exécution sous pression — quelque chose que même mon modèle Python ne peut prédire sans données en temps réel (ce que nous n’avons pas).

Ce qui ressort clairement ? La régularité prime désormais sur l’éclat.

Équipes montantes et descendantes – Pourquoi cela compte maintenant

Les quatre premiers ne sont pas assurés :

  • Minas Gerais FC, deuxième avec six victoires sur neuf matchs — mais défense instable (7 buts encaissés ces quatre dernières rencontres).
  • Avaí, malgré deux nuls contre des équipes du haut du classement, n’a marqué qu’une fois lors de ses trois derniers matches après avoir été leader au tir cet hiver.
  • Quant à São Paulo do Sul (nom fictif), il maintient son rythme grâce aux clean sheets plutôt qu’à l’attaque — discipline tactique au détriment du spectacle.
  • Et puis il y a Atlético Mineiro B… pardon – Mineiro América. Inscrit invaincu depuis six matchs grâce à une maîtrise disciplinée du milieu et des passes faibles (moins de neuf passes par possession dans les zones dangereuses) — analyse personnalisée via mon pipeline Scrum basé sur les données. Rien de révolutionnaire… mais suffisamment efficace pour rester proche des barrages sans brûler le budget ni le moral.

The moitié inférieure est encore plus chaotique : l’écart entre les trois derniers est composé d’équipes avec un différentiel xG inférieur à -1 par match — elles surpassent leurs attentes défensivement tout en échouant offensivement.* Cette désynchronisation finit généralement mal en août.* l’enjeu est simple : si votre attaque ne marque pas quand il faut, vous perdez même si vous dominez possession.* l focus sur la retenue du ballon + déclencheurs pression = route possible vers l’évasion.* l l ## Prochains affrontements incontournables l l Maintenant aux prochains matches : l l - New Orleans City contre Minas Gerais FC (31 juillet) : Si Minas évite un nouveau match nul face à un concurrent désespéré pour points, ils pourraient prendre fermement le contrôle du troisième rang.l l - Criciúma contre Ferroviária (4 août) : Ce match pourrait décider si Criciúma reste dans le top six ou tombe dans une zone de survie.l l - Encore mieux ? La dernière journée inclura plusieurs confrontations directes entre équipes actuelles du top huit — une rare opportunité d’en décider beaucoup.l l - Honnêtement ? Je serais surpris qu’une équipe hors du top dix atteigne les finales d’août sans changement structurel majeur. Et laissez-moi vous dire par expérience : aucun entraîneur n’a envie d’entendre « il faut changer structure » juste avant les playoffs.l C’est comme dire au moteur de ta voiture qu’il doit être refait pendant le Rallye Monte-Carlo.l Mais bon… on est tous humains.l Alors restez connectés pour la semaine prochaine — car quand statistiques rencontrent émotion, personne ne sait qui va monter… ou s’effondrer.

StatHuntress

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