Série B : Drama & Données

Le Pouls Imprévisible de la Série B
À mon bureau à East London, à 3h45 du matin — oui, le fichier Excel est ouvert, oui, j’ai recalculé les taux de conversion des tirs — je ne peux m’empêcher de sourire devant ce que la Série B brésilienne a offert cette semaine. Pas de dramaturgie pour l’éclat, mais une tension tactique authentique portée par l’effort humain. Ce n’est pas seulement du football ; c’est un calcul émotionnel.
La 12e Journée en Chiffres : Où le Chaos Rencontre le Modèle
Sur les 30 matchs disputés en six jours, seulement trois ont été sans but. Un chiffre qui hurle « défense instable » — et c’est précisément ce qui fait vivre cette ligue. Huit rencontres ont été tranchées par un seul but ou moins. Un match a même duré presque deux heures (Wolta Redonda vs Avaí), s’achevant sur un nul tendu après un but dans les arrêts de jeu.
Mais soyons clairs : ces résultats ne sont pas aléatoires. Grâce à des modèles de régression sur l’efficacité du possession et xG (but attendu), des équipes comme Goiás et Amazonas FC ont montré une amélioration constante dans leur pression — +18 % par rapport à la saison dernière.
Le Moteur Caché : La Discipline Défensive au-Dessus des Attaques Éclatantes
Prenons le nul sans but entre Curitiba et Vila Nova — un match où les deux équipes n’ont presque pas franchi la moitié du terrain pendant plus d’une heure. Pas de but ? Oui. Mais regardez plus loin : Curitiba a réalisé 87 % de ses passes dans leur moitié de terrain contre 92 % pour Vila Nova. Ce n’est pas la panique — c’est le contrôle.
À l’inverse, des clubs comme Figueirense (maintenant Ferroviária) peinent encore avec leur défense en transition — une faiblesse mise en lumière lorsqu’ils ont perdu aux tirs au but après un match nul sans but contre Atlético Mineiro.
Admettons-le : fan d’Arsenal, je déteste perdre tout type de match — même métaphoriquement. Mais ici ? Cela a du sens. En Série B, la survie vient souvent du sang-froid — pas du risque.
Des Surprises Qui Ne Le Sont Plus
La victoire de Goiás contre Criciúma ? Un exemple parfait d’organisation basée sur les données : leur positionnement moyen était deux mètres plus profond qu’auparavant — et ils ont provoqué quatre pertes supplémentaires par match.
En revanche, Amazonas FC grimpe dans le classement grâce à une efficacité accrue aux corners (passant de 7 % à 14 %). Et oui — cela compte davantage que vous ne pensez quand votre effectif n’est pas conçu pour la vitesse.
Même les petits échantillons comptent ici : depuis seulement quatre matches mi-juillet, le nouvel entraîneur Rafael Ribeiro a mis en place un système bas bloc qui réduit les buts attendus concédés de près de 30 % comparé à avant son arrivée.
Vers L’Avant : Qui Peut Rompre La Glace ?
Avec seulement six rencontres avant que les places promotionnelles ne soient véritablement figées, on assiste à des changements réels :
- Goiás occupe désormais la deuxième place avec une défense solide et un différentiel xG croissant.
- Amazonas FC, autrefois candidat au relégation, est désormais cinq points au-dessus du danger grâce à ses performances extérieures disciplinées.
- Et puis il y a Ferroviária, dont la forme baisse… mais non sans avoir marqué deux victoires tardives ce mois-ci grâce à des routines sur coups francs modélisées selon nos outils d’analyse Premier League (pas une blague).
La beauté ? Aucune de ces équipes ne possède d’étoiles internationales flamboyantes ni de vidéos virales. Pourtant elles gagnent grâce à une structure — et voilà ce que ressemble vraiment l’équilibre compétitif.
GunnerStat

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