La course à la montée

Les chiffres ne mentent pas
Dans l’analyse footballistique, même la plus petite marge raconte une histoire. Cette semaine au Brésil, 34 matchs se sont déroulés en six jours — non seulement des rencontres, mais des points de données en mouvement. J’ai passé mes nuits à compiler cartes de tir, indicateurs xG et tendances de possession depuis le coup d’envoi jusqu’à la fin du match.
Ce qui ressort clairement : la constance ne se mesure pas seulement aux victoires, mais à la maîtrise du chaos.
Désordre et contrôle
Le choc entre Vitória da Conquista (non, pas Wolfsburg !) et Avaï le 17 juin s’est soldé par un nul 1-1. Mais en creusant : Avaï a eu seulement 48 % de possession tout en générant deux fois plus d’occasions dangereuses que son adversaire cette saison.
Ce n’est pas du hasard — c’est une précision tactique camouflée sous le chaos.
Ensuite, Goiás contre Remo le 30 juillet : score final 1-1 malgré une domination de Goiás avec plus de 65 % de possession. Leur xG était de 2,3 ; un seul but marqué. Pourquoi ? Parce que Remo jouait avec cinq défenseurs et deux milieux engagés dans un contre-pression zen.
La discipline défensive fait la différence
Le pattern le plus révélateur ? Les quatre premiers ont tous concédé moins d’un but par match au cours des six dernières journées.
Criciúma a tenu Avaï sans but lors de leur deuxième affrontement grâce à une ligne arrière organisée et une pression agressive depuis le milieu — où chaque joueur semblait avoir appris par cœur l’axiome du coach : « Pas d’écart ; pas d’excuse ».
En revanche, Amazonas FC peine face aux blocs bas : ils créent des tirs à volonté mais peinent à convertir sous pression. Leur taux de conversion ? En dessous de la moyenne nationale d’un demi-point pourcent.
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